Alors que la crise sanitaire a généré un surplus d’épargne mondiale, le conflit ukrainien interroge le jeu des puissances internationales, les questions d’interdépendance financière et de flux d’épargne entre les différentes zones d’influence mondiales.

Au cours des quarante dernières années, le niveau d’épargne a connu dans le monde des évolutions contrastées. Alors que les pays d’Asie se caractérisent par un taux d’épargne brut élevé, entre 30 et 40% du PIB, les Etats-Unis se situent en dessous des 20%.

Dans l’Union européenne, le taux d’épargne brute est stable depuis 1975, autour de 24%. En Afrique subsaharienne, il se situe depuis les années 2010 autour de 20%.

Les déséquilibres d’épargne des pays en développement financent la dette des pays développés, contrairement à ce que la théorie économique classique pourrait laisser penser. 

Pour Alain Juppé, membre du Conseil constitutionnel et ancien Premier Ministre, si l’épargne « est d’abord une démarche de protection contre les aléas de l’existence, (…) c’est aussi une manifestation de la confiance dans l’avenir ; elle exprime concrètement la volonté de se donner les moyens de relever les défis qu’il nous lance ».

 

Pourquoi les pays en développement sont-ils incités à épargner ? Quel est le poids des indices boursiers dans le monde ? Comment sont investis les surplus d’épargne ? Détenir de la dette constitue-t-il une arme diplomatique ?

 

Retrouvez dans le numéro 11 de Regards sur l’Épargne toutes les informations sur la géopolitique de l’épargne :

 

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